France – Ecosse (35-16) : « C’est la cerise sur le gâteau », Thomas Ramos savoure son record et le titre des Bleus

20 points, 1 essai, un trophée de vainqueur des Six Nations et une entrée de plain-pied dans la légende. Thomas Ramos n’a pas fait les choses à moitié samedi soir au Stade de France contre l’Ecosse (35-16). Outre la victoire, l’arrière des Bleus a atteint la barre des 450 points (en 44 sélections), dépassant Frédéric Michalak (436) au sommet du classement des meilleurs marqueurs français. L’un des héros du XV de France est venu partager ses impressions après le match dans les travées du Stade de France.

Que ressentez-vous après ce titre ?

THOMAS RAMOS. Beaucoup de joie. On est très heureux de remporter ce trophée. On avait à cœur de gagner, de bien figurer même si on a mis du temps à se libérer. L’après-Coupe du monde a été compliqué. On regardait les autres soulever des trophées. Quand c’est à nous, on profite…

Avez-vous tremblé à un moment après les cartons jaunes, quand les Ecossais se sont rapprochés ?

L’Ecosse est une équipe joueuse. A la mi-temps, on se dit qu’il faut se lâcher, être plus agressif, être plus costauds en défense, ralentir plus leurs mouvements avec des plaquages à deux si possible. On se regarde aussi dans les yeux en se disant que ça ne peut pas nous échapper. Je ne parle pas de nervosité. C’est plus un manque de relâchement. On n’a pas trop tenté, pas trop fait de passes, on a tapé frontalement sur la défense. On a eu du mal à avoir des ballons rapides. En deuxième mi-temps, nos avants ont fait plus de passes. Ça déstabilise la défense.

On remet l’équipe de France à sa place

Un trophée, enfin, qu’est-ce que ça représente ?

Ce Trophée permet aussi de gommer le tournoi de l’an dernier, qui n’était pas bon. Une Coupe du monde, ça reste une Coupe du monde. Mais on se prouve qu’on est capable de faire des gros matchs face à des grosses équipes. On regarde vers l’avant. C’est important de gagner des titres dans cette période. On a fait une très bonne tournée de novembre. Voilà, on remet l’équipe de France à sa place.

Et ce record ?

C’est la cerise sur le gâteau de pouvoir battre le record de Fred (Michalak). Un joueur que j’admirais quand j’étais petit. Mais comme je l’ai dit, j’aurais le temps après ma carrière de regarder ce que j’ai pu faire. Je suis forcément très content mais je n’ai pas envie de m’arrêter là, je n’ai pas envie que Damian (Penaud) s’arrête là, que Louis Bielle-Biarrey s’arrête là. La priorité sera toujours de gagner des titres

L’équipe a battu le record d’essais marqués dans les Six Nations (30). Vous prenez du plaisir à jouer ce jeu plus offensif ces derniers temps ?

Et vous ? (sourire) On a des joueurs qui aiment avoir le ballon, devant ou derrière, des joueurs qui font des différences. On a un système de jeu dur à lire par les adversaires. Ils ne doivent pas toujours comprendre. On a encore une marge de progression pour avoir des ballons plus rapides. On prend beaucoup de plaisir. Si on marque autant d’essais, qu’on met autant de points… Tout le monde prend ce plaisir.

C’est quoi le programme, maintenant ?

J’ai une semaine de vacances. On a cette chance grâce au travail fait par le Stade toulousain. Et là tout de suite, c’est une soirée entre nous. Ça va nous faire du bien, avec les familles, les proches.

Source Article de Jean-Gabriel Bontinck, Romain Baheux, Sébastien Nieto

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