L’OMC prévoit une augmentation de 6 % des exportations chinoises vers l’Europe en 2025
En République démocratique du Congo (RDC), les consultations pour la formation du gouvernement d’union nationale, débutées le 24 mars, se poursuivent autour du conseil spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi. Les consultations n’ont pas encore atteint le point culminant, car seuls les caciques de la majorité ont jusqu’ici été consultés.
En deux jours, le monsieur sécurité du Président Félix Tshisekedi n’a reçu que les sociétaires de la majorité, qui a aussi besoin de cohésion interne. Augustin Kabuya, le chef du parti présidentiel, l’a reconnu : « Je me vois obligé de prendre langue. On ne peut pas faire semblant quand il y a un problème. En politique, il faut éviter des frustrations ou encore l’humiliation. »
À la tête de son parti MLC, Jean-Pierre Bemba pense à la cohésion, mais aussi à la reconquête des territoires occupés par l’AFC/M23 : « Nous sommes attaqués par le Rwanda pour la quatrième fois. Notre objectif devrait être de regagner l’ensemble du territoire national, de recouvrer l’intégrité territoriale, de libérer nos populations du Nord et du Sud-Kivu qui subissent aujourd’hui cette invasion du Rwanda, les affres de la guerre, les tueries, les viols quotidiens de nos enfants. »
Propositions pour un « gouvernement de guerre »
Billy Kambale, secrétaire général du parti UNC du président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, partage la même idée. « Nous avons fait des propositions et des suggestions pour que nous puissions avoir un gouvernement de guerre qui va mettre fin aux aventures du Rwanda. »
Les acteurs de la société civile seront également reçus dans les prochains jours. Cependant, pour le moment, les principales forces de l’opposition ont déjà rejeté l’offre, estimant qu’elle n’aidera à rien à la crise.
Source RFI