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Lors du Conseil des ministres du mercredi 10 avril 2025 à Abidjan, le gouvernement ivoirien a exprimé sa vive préoccupation face à la décision des États-Unis d’imposer une taxe douanière de 21 % sur l’entrée de certains produits agricoles phares de la Côte d’Ivoire, tels que le cacao, l’hévéa et l’anacarde. Cette mesure, décidée par l’administration du président Donald Trump, pourrait avoir des répercussions significatives sur les entreprises ivoiriennes orientées vers l’exportation.
En réponse, le gouvernement a annoncé la mise en place de mesures pour atténuer l’impact de cette taxe sur les producteurs et les entreprises concernées. Ces mesures comprennent des incitations fiscales pour les entreprises locales, visant à compenser les effets de la taxe américaine. De plus, des initiatives sont prévues pour diversifier les marchés d’exportation, réduisant ainsi la dépendance au marché américain.
Le gouvernement a également exprimé son intention de renforcer les relations commerciales avec d’autres partenaires internationaux et d’explorer de nouveaux marchés pour les produits agricoles ivoiriens. Des discussions sont en cours avec l’Union européenne et d’autres blocs économiques pour faciliter l’accès des produits ivoiriens à ces marchés.
Par ailleurs, des mesures sont envisagées pour soutenir les producteurs locaux, notamment par le biais de formations et d’assistance technique, afin d’améliorer la compétitivité des produits ivoiriens sur le plan international.
Le gouvernement a assuré qu’il suivrait de près l’évolution de la situation et continuerait à dialoguer avec les autorités américaines pour obtenir une révision de la taxe douanière. Il a également appelé les entreprises et les producteurs à faire preuve de résilience et à collaborer avec les autorités pour surmonter les défis posés par cette nouvelle mesure.
Hausse des taxes douanières américaines : la Côte d’Ivoire affiche confiance et résilience
Face à l’annonce des autorités américaines d’imposer une taxe douanière de 21 % sur certains produits agricoles en provenance de la Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a réagi avec fermeté et sérénité à l’issue du Conseil des ministres tenu ce mercredi à Abidjan.
S’exprimant au nom du gouvernement, le porte-parole, Amadou Coulibaly, a tenu à rassurer les opérateurs économiques et les partenaires internationaux sur la capacité de la Côte d’Ivoire à faire face à cette situation. « Le gouvernement est pleinement mobilisé. Des mesures sont déjà à l’étude pour amortir le choc et protéger notre tissu économique », a-t-il déclaré devant la presse.
Les produits concernés par cette taxe incluent notamment le cacao, l’anacarde et l’hévéa, qui figurent parmi les principales ressources d’exportation du pays. L’impact de cette décision américaine pourrait donc être significatif pour les producteurs et les entreprises ivoiriennes orientées vers le marché nord-américain.
Charles BILE
Cependant, l’exécutif ivoirien se veut confiant. « La Côte d’Ivoire est un acteur majeur sur la scène agricole mondiale. Nous avons des atouts et une capacité d’adaptation qui nous permettront de surmonter cette contrainte », a souligné le porte-parole du gouvernement.
Parmi les pistes évoquées :
- la diversification des marchés d’exportation, avec un accent sur l’Afrique, l’Europe et l’Asie,
- le renforcement de la transformation locale des matières premières, pour donner plus de valeur ajoutée aux exportations,
- ainsi qu’un dialogue diplomatique renforcé avec les États-Unis afin d’obtenir un réexamen de la mesure.
Le gouvernement a également rappelé son engagement à soutenir les filières concernées par des incitations fiscales, une aide à la structuration des coopératives et une modernisation des outils de production.
Alors que l’inquiétude monte chez certains exportateurs, le ton est à la résilience et à l’optimisme du côté de l’exécutif. « Il ne s’agit pas d’une crise, mais d’un défi. Et la Côte d’Ivoire relèvera ce défi, comme elle l’a toujours fait », a conclu Amadou Coulibaly.