L’OMC prévoit une augmentation de 6 % des exportations chinoises vers l’Europe en 2025
Le Premier ministre s’est exprimé ce mardi à propos de la préparation du budget 2026. Il a notamment annoncé que les « grandes orientations » et « choix » seront proposés avant le 14 juillet. Voici ce qu’il faut retenir de ses déclarations.
François Bayrou a annoncé mardi que les « grandes orientations » et les « grands choix » du budget 2026 seront « proposés » avant le 14 juillet, lors d’une conférence de presse.
Selon le président du MoDem, la France « manque de moyens » pour financer ses politiques parce « qu’elle ne produit pas assez et ne travaille pas assez ». « La politique de retour de la production et de réindustrialisation (…) doit devenir une obsession pour notre nation […] Si notre production par habitant était dans la même gamme que celle de nos voisins européens, nous n’aurions pas de déficit budgétaire », a-t-il encore déclaré, déplorant aussi « un taux d’emploi plus faible » chez les jeunes et les seniors.
« Aller plus vite, prendre les devants »
« Nous avons décidé d’aller plus vite, de prendre les devants, de choisir un calendrier beaucoup plus ambitieux et beaucoup plus exigeant », a déclaré le Premier ministre, rappelant que c’est habituellement « en septembre » que sont révélées les grandes orientations du budget à venir. « Ce calendrier, il va permettre de rassembler toutes les contributions, toutes les suggestions, toutes les consultations pendant quelques semaines autour de l’avenir et des choix que nous allons devoir faire », a-t-il précisé.
« Augmenter les prélèvements » est « intenable »
« Augmenter les prélèvements » pour rééquilibrer les comptes publics est « intenable », a aussi évacué le Premier ministre. « Comment rééquilibrer ? (…) La première solution serait de penser que si l’État n’a plus d’argent dans ses caisses, il suffit d’augmenter les prélèvements. C’est un raisonnement qui paraît simple mais qui est intenable, car la France est déjà le pays qui détient le taux de prélèvements obligatoires, d’impôts et de taxes de toute nature le plus élevé dans le monde en 2024 », a-t-il déclaré.
« Prise de conscience »
Le maire de Pau a également considéré que « seule une prise de conscience de nos concitoyens » sur la situation budgétaire pouvait « soutenir une action déterminée » de redressement des comptes publics, à l’issue de la réunion d’un Comité d’alerte du budget.
Si notre production par habitant était dans la même gamme que celle de nos voisins européens, nous n’aurions pas de déficit budgétaire », a-t-il encore déclaré, déplorant aussi « un taux d’emploi plus faible » chez les jeunes et les seniors.
Face à la guerre en Ukraine et au retournement stratégique des États-Unis, « l’Union européenne a le devoir impérieux de construire une défense autonome », grâce à « un immense effort partagé, nécessaire de la part des autres pays européens » dans lequel l' »effort français » sera « renforcé », a développé le chef du gouvernement.
Article de LM avec AFP