Charles BILE « C’est clair que c’est un moment désagréable et une annonce désagréable. » Invité ce jeudi 15 mai sur BFM Business, Éric Lombard a déclaré qu’il « aurait préféré que Sanofi prenne une autre décision » après l’annonce du géant pharmaceutique français d’un investissement d’au moins 20 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2030, où il réalise la moitié de ses ventes.
« L’ampleur des investissements aux États-Unis, c’est sûr que c’est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (…) l’Europe et la France, c’est l’endroit où il faut investir », a poursuivi le ministre de l’Économie.
« Ils font 30% de leur production sur le territoire français »
L’annonce du groupe tricolore, qui emboîte le pas à d’autres laboratoires ayant déjà pris la même initiative pour se prémunir d’éventuels droits de douane, n’était pas une surprise, alors qu’il réalise à peu près la moitié de son chiffre d’affaires aux États-Unis, où seulement 25% de sa production est implantée, répartie dans cinq usines.
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