Invitée de BFMTV ce dimanche 25 mai, la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne a réaffirmé son soutien à la macronie. Elle estime également qu’il est encore trop tôt pour désigner un successeur à Emmanuel Macron.
Élisabeth Borne était sur le plateau de BFMTV ce dimanche 25 mai. La ministre de l’Éducation nationale a assuré être confiante pour le futur politique de la macronie.
« Je vous assure qu’elle existe et je me battrai pour qu’elle continue d’exister et qu’elle soit en mesure de l’emporter en 2027 », a déclaré la ministre d’État et présidente du Conseil national du parti Renaissance.
Élisabeth Borne était interrogée sur les propos de la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. Cette dernière a estimé que « le macronisme trouvera probablement une fin dans les mois qui viennent avec la fin du quinquennat », ce mardi 20 mai sur CNews-Europe 1.
Des propos qui ont agacé le camp présidentiel, dont Élisabeth Borne qui a estimé que Sophie Primas devrait s’excuser.
L’incarnation du bloc central
« On est nombreux à vouloir garder cet esprit : sortir du clivage et de l’alternance droite gauche qui a été délétère pour notre pays », a assuré la ministre de l’Éducation nationale.
Elle a réaffirmé la volonté de Renaissance de « représenter une force centrale qui peut trouver des compromis avec la droite républicaine, avec la gauche modérée. »
Mais alors qui pour représenter le macronisme une fois le quinquennat d’Emmanuel Macron terminé? Élisabeth Borne estime qu’il est encore trop tôt pour le dire.
« Ce dont je suis certaine, c’est qu’il faut d’abord travailler sur un projet solide et sérieux, avec toutes les composantes du bloc central », explique la ministre. Un bloc central qui pour Élisabeth Borne n’inclut pas Les Républicains, dont le nouveau chef est Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’Intérieur.
Source BFM