Commerce extérieur : la France échappe à la tempête américaine
Courrier des lectrices et des lecteurs. « Voici une proposition citoyenne constructive et positive pour en finir avec la culture politique de l’affrontement et construire ensemble les fondements de la concorde nationale. »
Dans le cadre de notre rubrique « Courrier des lectrices et des lecteurs », Wilfrid Deltombe (Ille-et-Vilaine) réagit à la crise politique en France, alors que le Premier ministre Sébastien Lecornu a démissionné ce lundi 6 octobre 2025 :
« Au regard de l’état critique de nos finances publiques et du contexte de tensions multiples sur le plan international, au regard également de la nécessité d’engager rapidement des politiques publiques stables, durables et lisibles dans les nombreux domaines régis par l’État (lutte contre le réchauffement climatique, santé, éducation, logement, sécurité, etc.), il convient de restaurer avec toute la sérénité nécessaire et par des propositions constructives et positives la concorde dans la République et donc de refonder l’unité nationale. C’est le seul objectif des deux propositions citoyennes qui suivent.
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« Créer un authentique gouvernement d’unité nationale »
Tout d’abord, l’exemplarité première, à mon sens, passe par la création d’un authentique gouvernement d’unité nationale. Chaque mouvement politique doit être représenté au sein du gouvernement dans son exacte proportionnalité aux résultats obtenus aux élections législatives. La fonction de Premier ministre exigera donc d’effectuer une synthèse permanente issue non de la contradiction, mais de la concertation convergente au sein même du gouvernement. La stabilité politique et économique du pays et son exigence de durabilité, réside dans la nécessaire prise en considération de toutes les tendances politiques sans exception, au prorata des options exprimées par le scrutin national. Les urnes parleront ainsi directement sans omission, sans risque d’interprétations inexactes.
La pratique gouvernementale doit désormais s’instaurer sur une seule exigence fondamentale : la tolérance à l’opinion divergente et sa réelle prise en considération parce qu’exprimée en interne et faisant partie intrinsèque du nouveau mode de gestion de l’État.
« L’Assemblée nationale doit proposer un Premier ministre »
Ensuite, la désignation du Premier ministre pourrait dépendre d’une consultation préalable de l’Assemblée nationale. En effet, le président de la République a la possibilité – s’il le souhaite – de consulter préalablement la représentation nationale. Cette dernière peut ainsi organiser un scrutin en vue de proposer un nom : chaque mouvement politique présentant un candidat issu des rangs de l’Assemblée ou de la société civile. Le vote désigne le candidat qui sera proposé ensuite au président de la République pour diriger le gouvernement d’Unité Nationale.
La réconciliation nationale n’est pas une utopie, elle est possible. »
Source Ouest France
