La banque française, qui a bouclé 2021 avec un bénéfice net « historique », a enregistré de bons résultats en Afrique, à des niveaux proches de ceux d’avant-Covid-19. Mais toutes ses filiales ne rencontrent pas le même succès que son activité ivoirienne.
Une année à « marquer d’une pierre blanche », dixit Frédéric Oudéa. Dans un communiqué daté du 10 février, le DG de Société générale s’est félicité des performances de 2021, qui a vu le groupe réaliser « les meilleurs résultats financiers de son histoire ». La banque française boucle 2021 avec des recettes en hausse de 16,7 % à 25,8 milliards d’euros, pour un bénéfice net part du groupe de 5,64 milliards d’euros, du jamais vu.
L’an passé avait été particulièrement éprouvant, avec une perte nette de 258 millions d’euros et une explosion du coût du risque, qui avait grimpé à 3,3 milliards d’euros avant de redescendre à 700 millions d’euros. De bons résultats que SocGen explique par « un niveau historiquement élevé des activités de financement et conseil et des services financiers, des activités de marché très solides tout au long de l’année, et une bonne dynamique dans les activités de banque de détail ».
Sur le continent africain, seule banque hexagonale à avoir maintenu son périmètre d’implantation alors que BNP Paribas et BPCE cédaient en masse plusieurs actifs, le groupe français préserve pour l’essentiel ses recettes. La banque de détails et les services financiers en Afrique conservent un portefeuille de 4 millions de clients, pour un produit net bancaire de 1,5 milliard d’euros, soit un chiffre d’affaires similaire à celui de 2020.
Des différences significatives apparaissent toutefois entre les performances annuelles générales, mais également au sein des différentes filiales du groupe.