Afrique centrale : les projets intégrateurs pour booster le développement

Les habitants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) perçoivent les avancées de l’intégration sous-régionale avec l’implémentation en cours des projets intégrateurs. C’est le constat fait par le Comité de pilotage (COPIL) du Programme des réformes économiques et financières (PREF-CEMAC) au terme de sa 14è session ordinaire le 12 août 2021 à Douala.

Il s’agit là, de la plus forte mobilisation en présentiel depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, et après le salon de Paris en novembre 2020 qui a permis aux pays de la sous-région de mobiliser 3,8 milliards d’euros (2492 milliards de FCFA) pour la réalisation de onze projets intégrateurs contenus dans le Programme économique régional (PER) dont l’objectif vise la transformation des économies de la CEMAC pour accroître leur compétitivité dans l’optique de leur émergence. Sur le plan pratique, le projet d’interconnexion énergétique Cameroun-Tchad ainsi que la construction de l’université inter-Etat Cameroun-Congo sont des signes concrets de l’implémentation des projets intégrateurs, auxquels d’autres suivront sur la base d’un chronogramme échelonné.

Pour le ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Rigobert Roger Andely, par ailleurs président en exercice du COPIL-PREF-CEMAC, la mise en œuvre de cette structure sur la période 2017-2000 « a donné des résultats qui ont eu un impact positif sur le redressement de nos économies ». Sans être exhaustif, l’on peut citer, entre autres, l’amélioration de la qualité de la dépense publique dans les Etats, l’élargissement de l’assiette fiscale, la reconstitution du niveau des réserves de change, le dialogue avec les principales sociétés exploitant les ressources naturelles dans la zone CEMAC en vue du rapatriement des recettes d’exportation, la fusion effective des deux marchés financiers de la sous-région, l’application des programmes économiques et financiers soutenus par le FMI pour les pays de la sous-région.

S’il est vrai qu’à cause de la crise sanitaire, la CEMAC a connu une récession de -1,7 % en 2020 contre une croissance prévue de 3,3%, la sous-région entend renouer renverser la pente avec un taux de croissance projetée de 1,3 % en 2021.

Par Achille MBOG PIBASSO

Challenges Radio

Read Previous

L’UPU démarre ses travaux pour l’élaboration la « Stratégie Postale d’Abidjan » 2021-2024

Read Next

RDC : Éric Kalala Nsantu nommé PDG de Bolloré Transport & Logistics

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.