Avec l’approbation de son conseil d’administration, la Banque africaine de développement (BAD) va emprunter jusqu’à 10,4 milliards de dollars en 2021 sur les marchés financiers pour financer efficacement l’ensemble de ses projets.
La Banque africaine de développement (BAD) pourrait lever jusqu’à 10,4 milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux en 2021, selon la décision récemment approuvée par le Conseil d’administration de l’institution. L’objection pour l’institution basée à Abidjan est de contribuer efficacement au financement des projets et programmes dans la Banque à travers le continent.
Investie sur divers marchés de capitaux internationaux dont ceux du dollar américain, de l’euro, du dollar australien et de la livre sterling, la BAD s’engage à poursuivre la promotion des marchés de capitaux africains avec l’émission de la dette libellée en monnaie locale pour faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale.
Cette mobilisation financière sera également plus importante que celles menées par la BAD ces dernières années. Elle est notamment en hausse de 43,6% par rapport à 2019 où le Conseil d’administration de l’institution avait validé un programme d’emprunt de 7,24 milliards de dollars. La BAD ne le dit pas, mais cette hausse de l’enveloppe d’emprunts est probablement due au contexte de relance économique actuelle où après une crise sanitaire qui a plombé l’économie régionale, le redémarrage de la machine nécessite d’importantes ressources financières.
Globalement, la politique de gestion des finances de la BAD est plutôt appréciée des agences de notation internationales. Après Fitch Ratings, Standard and Poor’s entre autres, Moody’s confirmait fin octobre la note « AAA » de la BAD estimant que « le profil de crédit de la Banque africaine de développement s’appuie sur de solides réserves en fonds propres et une gestion des risques de première qualité capable de les limiter ».
Par TA avec la rédaction