Côte d’Ivoire : le pari de bonifier le taux de transformation de la noix de cajou en marche

Le Conseil coton anacarde tient toujours le pari de créer des plateformes industrielles dans les zones de production (Bondoukou, Bouaké, Korhogo et Séguéla), dans l’optique d’atteindre un taux de transformation de 50% de la noix de cajou. Dans sa politique d’incitation à la transformation locale de la noix de cajou, il s’est félicité de l’ouverture le 7 février 2021, d’une unité de transformation dans région de Béoumi située au centre de la Côte d’Ivoire.

« Pour le coton et le cajou, les usines se créent dans les zones de production. C’est un gros avantage qui permet de stabiliser les populations afin qu’elles échappent à l’exode rural vers les grandes villes comme Abidjan… Quand nous voyons des produits made in Béoumi aux Usa, en Europe et ailleurs dans le monde, vous ne pouvez pas imaginer notre fierté. Ainsi, vous participez au rayonnement de la Côte d’Ivoire à travers le monde », a souligné le directeur général du Conseil coton anacarde, Adama Coulibaly, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle de l’unité de transformation.

Premier exportateur et producteur de la noix de cajou, la Côte d’Ivoire, qui a un taux de transformation de moins de 10%, veut atteindre, avec les installations industrielles à venir, une capacité cumulée d’usinage de plus de 150.000 tonnes par an. Alors, cette nouvelle usine ne fait concrétiser cette ambition. Elle compte un investissement de 400 millions de F CFA (environ 735.000 USD), selon son promoteur Sanogo Tahirou, qui embauche 350 personnes avec une masse salariale mensuelle de 25 millions de FCFA (environ 46.000 USD).

Par Issouf Kamgaté

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