Un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et de la communication, le géant chinois participe aujourd’hui par son expertise à accompagner les stratégies nationales de lutte contre la cybermenace en Afrique.
La première édition du Cyber Africa Forum (CAF), organisée le 7 juin à Abidjan a réuni décideurs publics et privés avec pour objectif de mettre la sécurité informatique au cœur des enjeux de l’Afrique. Le groupe Huawei y était représenté par Philippe Wang, vice-président exécutif de Huawei Northern Africa, qui a participé à la plénière d’ouverture, et par Adnane Ben Halima, vice-président en charge des relations publiques de la région Méditerranée de Huawei Northern Africa, intervenant dans la table ronde « Cybersécurité et protection des données à caractère personnel ».
Ce fut l’occasion pour Wang d’échanger sur les défis posés par la cybersécurité en Afrique de l’Ouest avec Roger Adom, ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation de la Côte d’Ivoire et parrain de l’événement, ainsi qu’avec Saïd Oumar Koulibaly, ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique de Guinée. Parmi les autres intervenants de premier plan du secteur privé, cette première édition a connu également la participation d’Aristide Ouattara, Associé & Risk Advisory Leader chez Deloitte Afrique francophone ; Simon Melchior, DG de Cyber Defense Africa, et Bernard Barbier, CEO BBCyber, Membre de l’Académie des technologies et ancien directeur technique de la DGSE.
Lors des débats, Roger Adom a souligné l’importance des partenariats publics-privés dans les stratégies cyber sous-régionales et régionales : « Pour garantir à ses écosystèmes économiques une croissance sécurisée, la Côte d’Ivoire s’est très rapidement saisie des enjeux de cybersécurité, en mettant en place un cadre législatif adéquat. La formation est également primordiale, nous avons d’ailleurs mené de très belles choses avec Huawei en termes de formations cyber en Côte d’Ivoire ».
De son côté, Oumar Koulibaly a ajouté que «face aux risques induits par les nombreux projets de transformation digitale amorcés par plusieurs pays d’Afrique, les problématiques de sécurité informatique sont plus que jamais une priorité de sécurité nationale. Il est important d’avoir des partenariats avec des groupes comme Huawei pour se prévenir des risques cyber ».
En effet, selon Philippe Wang « Huawei accompagne les Etats africains dans leur transformation digitale, car l’économie numérique est l’avenir du continent. Nous mettons à disposition des solutions software et hardware aux États africains pour assurer leur souveraineté numérique ». C’est pourquoi l’essor du numérique, notamment dans la phase de relance post-Covid, implique d’avoir des stratégies nationales de contrôle et de protection des réseaux de communication, ainsi que de protection des données à caractère personnel.
C’est d’ailleurs sur ce thème qu’Adnane Ben Halima a conclu cette journée d’échange : « De manière plus globale, plus de 3 milliards de personnes utilisent nos devices et solutions, nous plaçons donc la cyber sécurité comme priorité absolue et mandatons plus de 3 000 ingénieurs en R&D pour développer des solutions de sécurité innovantes et fiables afin de protéger nos clients ».
Pour rappel, Huawei a inauguré ce mercredi 9 juin son plus grand centre mondial de transparence en matière de cybersécurité et de protection de la vie privée à Dongguan, en Chine. Parallèlement, le géant chinois publié le document portant sur les principes de base en matière de cybersécurité de ses produits. C’est la première fois que l’entreprise met à la disposition de l’ensemble du secteur son cadre de référence en matière de sécurité des produits et ses pratiques de gestion. Des actions qui s’inscrivent dans le cadre des efforts plus larges déployés par l’entreprise en vue de communiquer avec son écosystème pour renforcer de manière conjointe la cybersécurité dans l’ensemble du secteur.