Pour pallier les importations de pétrole russe, la Maison Blanche se tourne vers l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis pour leur demander d’augmenter leur production. Outre le fait qu’ils sont tenus par l’accord qui régit l’Opep+, ces deux pays ont posé en préalable des conditions, comme le révèle le Wall Street Journal.
Trouver du pétrole. C’est devenu l’obsession des Etats-Unis depuis la décision mardi du président Joe Biden de cesser d’importer du pétrole russe, ce qui a fait s’envoler le cours du baril sur les marchés jusqu’à 133 dollars en séance mardi. Alors que se profilent les élections de mi-mandat, le président américain craint que sa fragile majorité démocrate à la Chambre ne soit renversée par le vote des automobilistes américains qui grognent contre la cherté de l’essence. En Californie, le gallon (3,78 litres) s’affiche jusqu’à 5 dollars, un prix rarement vu dans le pays le plus consommateur de pétrole au monde.
L’administration Biden a déjà repris contact avec le Venezuela, à qui elle impose un embargo sur leurs exportations pétrolières depuis 2019. L’Iran est aussi une piste prometteuse à condition qu’un accord soit trouvé sur le dossier nucléaire, mais les discussions s’éternisent en raison des exigences de la Russie.
La rédaction