Entre Programme d’Aide à l’Emploi (PAE), Formations Complémentaires Qualifiantes (FCQ), le financement d’Activités Génératrices de Revenus et de projets structurants va s’intensifier au cours de cette année pour permettre aux jeunes de réussir leur insertion professionnelle et de participer à la création de richesses.
Le renforcement de l’encadrement et du financement direct des projets jeunes figure parmi les actions décidées par le Président de la République pour renforcer et accélérer le dispositif d’accompagnement des jeunes en 2023, une année décrétée l’année de la Jeunesse.
Cette orientation transparait clairement dans les grandes lignes de la feuille de route du ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique pour l’année 2023. Et les objectifs à atteindre bien définis. Le Programme « appui aux projets jeunes » sera mis en œuvre pour améliorer l’employabilité et assurer l’insertion professionnelle sur l’ensemble du territoire national de 186 953 jeunes. Le ministère prévoit le financement de 55 244 Activités Génératrices de Revenus (AGR) à hauteur de 26,6908 milliards de FCFA ; de 16 201 Micro et Petites Entreprises (MPE) à hauteur de 10,8007 milliards de FCFA et de 3372 projets structurants pour un montant de 7,5872 milliards de FCFA.
Dans cette dynamique, le projet d’Emploi Jeunes en Agribusiness dénommé « Enable Youth Côte d’Ivoire » sera mis à échelle après une phase pilote déjà réalisée (évaluation du projet, signature de protocole d’accord, recrutement du personnel). 1350 jeunes bénéficieront du financement de leurs projets après incubation en 2023, à hauteur de 8,604 milliards de FCFA.
L’importance que l’on accorde à la question de la jeunesse est déjà perceptible dans le deuxième Programme Social du Gouvernement (PSGouv2 2022-2024). Les activités portent, entre autres, sur l’offre d’opportunités d’entrepreneuriat à 247 630 jeunes, l’offre d’opportunités dans le cadre du développement des compétences à 111 872 jeunes, l’offre d’opportunités de stages à 188 494 jeunes et l’offre d’opportunités dans le cadre des THIMO (Travaux à haute intensité de main d’œuvre) à 46 860 jeunes.
Ainsi, la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord qui est un axe majeur de ce 2e PSGouv, met un accent particulier sur l’insertion professionnelle comme un frein à l’extrémisme violent. Le gouvernement a annoncé un programme d’appui à l’insertion des jeunes des zones frontalières du nord. Ce programme spécial, dont le coût global est de 8 602 216 030 de FCFA, permettra d’offrir des opportunités de formation et d’insertion à 19 812 jeunes.
8 000 jeunes issus des 6 régions concernées par le programme se verront octroyer des subventions à travers le Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel (FASI) pour une enveloppe globale de 2 milliards de FCFA.
Toutes ces actions permettent de consolider les acquis de divers projets mis en œuvre. On peut citer entre autres le projet « Agir pour les jeunes » qui s’est déroulé sur l’ensemble du territoire national. En 2021 par exemple, 241 jeunes issus des régions du Gbôklè et de San Pedro ont reçu des financements pour la réalisation de leurs projets.
À titre d’exemple, on peut rappeler que la 3e phase le projet « Agir pour les jeunes » visait à financer des milliers de jeunes porteurs de projets pour un coût de 10 milliards de FCFA. La première phase a été lancée en juillet 2015 et concernait 2100 jeunes désireux de créer leurs microentreprises ou Activités Génératrices de Revenus (AGR).
La problématique du financement pour les jeunes est partagée par plusieurs ministères dont le ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté.
En effet, dans le cadre du projet « Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (Swedd), 10 000 filles des Espaces sûrs et des mentors féminins bénéficieront des AGR pour un budget estimé à 200 000 000 FCFA.
Selon le ministre Mamadou Touré, tous les projets jeunes témoignent de la vision du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de développer l’entrepreneuriat des jeunes et de leur donner les moyens de leur autonomisation.
Source CGECI avec notre rédaction