Au travers de Tingg, sa plateforme en ligne qui traite déjà plus de 10 milliards de dollars de paiements en valeur brute par an dans 35 pays, Cellulant entend -dans le cadre de ce nouveau partenariat- solidifier sa croissance en Afrique subsaharienne.
La fintech panafricaine Cellulant vient de signer un partenariat avec United Bank of Africa, afin d’élargir ses services de paiement dans les 19 marchés d’opération de la banque du tycoon nigérian Tony Elumelu. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, du Kenya, du Libéria, du Mozambique, du Nigéria, de l’Ouganda, de la République démocratique du Congo (RDC), du Sénégal, de la Sierra Léone et du Tchad.
Fondé en 2001 par Bolaji Akinboro et Ken Njoroge -deux entrepreneurs nigérian et kényan, Cellulant propose des services de paiements mobiles aux commerçants et consommateurs. Sa plateforme digitale, Tingg, est aujourd’hui disponible auprès de 120 banques et traite déjà 10 milliards de dollars de paiements en valeur brute. Ces opérations touchent aussi bien les multinationales que les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) dans 35 pays. Le nouveau partenariat permettra ainsi à la firme de solidifier sa croissance au Sud du Sahara.
Pour un approfondissement de la relation Fintech-Banque
« Alors que le paysage des paiements en Afrique continue d’évoluer, nous pensons que les fintechs et les banques doivent avoir une collaboration plus approfondie pour développer les opportunités qui permettront de faciliter les paiements et les encaissements pour les entreprises et leurs consommateurs dans tous les secteurs de l’économie », a déclaré Akshay Grover, PDG du groupe Cellulant.
D’abord bousculées par l’arrivée des fintechs qui ont clairement révolutionné les systèmes de paiement sur le continent africain, les banques ont peu à peu cessé de les regarder comme des concurrents, mais plutôt comme des partenaires. Pour UBA -qui revendique plus de 25 millions de clients dans 20 pays africains ainsi qu’aux États-Unis d’Amérique, au Royaume-Uni et en France- ce partenariat l’aide à faire un pas technologique supplémentaire afin de répondre aux attentes des différents dans un contexte post-pandémique où l’intérêt pour les paiements digitaux s’est décuplé.
De l’avis d’Oliver Alawuba, directeur général adjoint du groupe UBA, le rapprochement avec Cellulant permettra au groupe bancaire « d’avoir un impact considérable lorsqu’il s’agira de changer des vies et d’introduire des moyens plus efficaces permettant aux gens d’effectuer des transactions en Afrique ».