La dette de l’Italie atteindra 158% du PIB en 2021, soit un nouveau record comparé aux 155,6% du PIB atteints au mois de septembre dernier. Ce nouveau pic jamais atteint depuis la seconde guerre mondiale reflète l’impact du plan de relance de 32 milliard d’euros (39 milliards de dollars ) annoncé en fin de semaine et qui portera le déficit public à 8,8% contre 7% précédemment. La relance économique par la stimulation de l’offre est donc la voie suivie par Rome qui, se faisant, doit espérer que, de l’autre côté, la demande, minorée dans ces packages, soit au rendez-vous.
Rien n’est moins certain dans un univers de chômage élevé et de restrictions des libertés. Rome va dans le sens de l’économiste Jean-Baptiste Say (1767-1832), pour qui c’est l’offre qui crée la demande, et non l’inverse. Les fonds serviront à financer un secteur de la Santé submergé par la pandémie Covid-19 et à accompagner la relève des secteurs économiques les plus impactés.
En plus de l’injection des fonds, ces entreprises impactées bénéficieront de report de paiement de certaines taxes. Trainant la deuxième dette la plus élevée de la zone euro, juste derrière la Grèce, l’Italie conserve néanmoins sa marge de manœuvre en jetant aux orties l’orthodoxie des équilibres macroéconomiques au profit de la très impopulaire relance par la stimulation de l’offre qui, comme on le voit, peut fragiliser la coalition au pouvoir de Giuseppe Conte, un premier ministre sous forte pression. La dette de l’Italie vers un nouveau pic La dette de l’Italie atteindra 158% du PIB en 2021, soit un nouveau record comparé aux 155,6% du PIB atteints au mois de septembre dernier. Ce nouveau pic jamais atteint depuis la seconde guerre mondiale reflète l’impact du plan de relance de 32 milliard d’euros (39 milliards de dollars ) annoncé en fin de semaine et qui portera le déficit public à 8,8% contre 7% précédemment. La relance économique par la stimulation de l’offre est donc la voie suivie par Rome qui, se faisant, doit espérer que, de l’autre côté, la demande, minorée dans ces packages, soit au rendez-vous. Rien n’est moins certain dans un univers de chômage élevé et de restrictions des libertés. Rome va dans le sens de l’économiste Jean-Baptiste Say (1767-1832), pour qui c’est l’offre qui crée la demande, et non l’inverse. Les fonds serviront à financer un secteur de la Santé submergé par la pandémie Covid-19 et à accompagner la relève des secteurs économiques les plus impactés.
En plus de l’injection des fonds, ces entreprises impactées bénéficieront de report de paiement de certaines taxes. Trainant la deuxième dette la plus élevée de la zone euro, juste derrière la Grèce, l’Italie conserve néanmoins sa marge de manœuvre en jetant aux orties l’orthodoxie des équilibres macroéconomiques au profit de la très impopulaire relance par la stimulation de l’offre qui, comme on le voit, peut fragiliser la coalition au pouvoir de Giuseppe Conte, un premier ministre sous forte pression.
Albert Savana