laboratoire pharmaceutique basé à Cambridge, dans le Massachusetts, a signé un accord avec le gouvernement kényan et investira 500 millions de dollars pour une production annuelle de 500 millions de doses de vaccins à ARN messager (ARNm).
Moderna va fabriquer des vaccins à ARN messager (ARNm) au Kenya. Fruit d’un accord signé avec le gouvernement kényan lundi 7 mars, l’usine construite dès cette année sera la première du genre sur le continent. La société américaine de biotechnologie y investira 500 millions de dollars et vise une production annuelle de 500 millions de doses qui seront distribués à travers l’Afrique.
Présent à la cérémonie de ratification, le président Uhuru Kenyatta a salué un projet « transformateur ». « Nous connaissons tous les défis que le Kenya et l’ensemble du continent africain ont traversés au cours des premiers stades de cette pandémie qui a laissé l’Afrique à la traîne », a-t-il déclaré, soulignant que la nouvelle unité permettra au continent de faire face à la pandémie de Covid-19, mais également aux potentielles pandémies à venir.
Pour Moderna, il s’agit d’une première implantation sur le continent africain. La firme qui s’est faite accompagnée par le gouvernement américain dans la négociation de cet accord avec l’Etat kényan, entend franchir une étape de son développement international. « Les partenariats sont essentiels à notre objectif de déployer des vaccins quand et où ils sont nécessaires.[…] Nous prenons au sérieux notre rôle essentiel dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 et sommes déterminés à étendre notre impact mondial avec notre première usine de fabrication sur le continent africain », a déclaré dans un communiqué Noubar Afeyan, co-fondateur et président de Moderna.
L’usine kényane est certes la première en Afrique dédiée aux vaccins à ARN messager, mais la troisième annoncée sur le continent depuis le début de l’année, après l’Afrique du Sud et le Maroc.
Source TA