Alors que le gouvernement présentera son projet de loi « pouvoir d’achat » début juillet, le texte prévoit une hausse de 4% d’une multitude de prestations sociales pour lutter contre l’inflation.
Présenté début juillet en conseil des ministres, le projet de loi « pouvoir d’achat » fera office de « stress test » pour le nouveau gouvernement, à défaut d’une majorité à l’Assemblée. Il y a urgence alors que l’inflation ne cesse de grimper – elle devrait s’élever à 5,5% cette année- et que la grogne pour des hausses salariales ne cesse de monter dans les entreprises.
Présenté début juillet en conseil des ministres, le projet de loi « pouvoir d’achat » fera office de « stress test » pour le nouveau gouvernement, à défaut d’une majorité à l’Assemblée. Il y a urgence alors que l’inflation ne cesse de grimper – elle devrait s’élever à 5,5% cette année- et que la grogne pour des hausses salariales ne cesse de monter dans les entreprises.
Coût : 8 milliards d’euros d’ici à avril 2023
Les mesures sont dévoilées au compte-gouttes comme la hausse de 4% de la prime d’activité, le chèque inflation, le dégel du point d’indice des fonctionnaires, le bouclier tarifaire sur l’énergie ou encore le triplement et à la pérennisation de la prime de pouvoir d’achat permettant le versement d’une somme allant jusqu’à 6.000 euros défiscalisés, le versement d’une indemnité inflation pour les plus modestes à la rentrée…Concernent les retraites, si la hausse de 4% des pensions avait été présentée avant le résultat des législatives, la revalorisation des prestations sociales restait quant à elle inconnue. Selon les Echos, le gouvernement propose une revalorisation anticipée des prestations sociales indexées sur l’inflation de 4%. Le coût d’une telle mesure s’élèverait à « un peu moins de 7 milliards fin 2022, et à 8 milliards d’ici à avril 2023 ».
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Titres-restaurant : retour au plafond de 19 euros le 1er juillet
Le plafond d’utilisation quotidien des titres-restaurant reviendra bien à 19 euros le 1er juillet et ils ne pourront plus être utilisés les week-ends et jours fériés, a confirmé vendredi le ministère de l’Economie. Le doublement de ce plafond à 38 euros et l’autorisation d’utiliser ce moyen de paiement également les week-ends et jours fériés avaient été décidés à l’issue du premier confinement en 2020. La crise sanitaire se prolongeant, le dispositif avait été reconduit plusieurs fois, dont la dernière en février jusqu’au 30 juin.
« Ces mesures ont permis de relancer la consommation dans les restaurants » et « d’accélérer l’utilisation des tickets épargnés par les salariés du fait des restrictions sanitaires », selon Bercy.
« Aujourd’hui, ces deux causes se sont éteintes » et « le stock de tickets a été écoulé » , les anciens tickets de 2021 ayant pu être remplacés par des tickets valables en 2022, constate le ministère.
De son côté Didier Chenet, président du syndicat GNI (indépendants de l’hôtellerie restauration) s’est dit « déçu mais pas surpris, dans la mesure où cette mesure était une aide temporaire mise en place dans le cadre de l’épidémie de Covid ».
(avec AFP)