Ces nominations massives sont dues au nouveau découpage administratif (régional). En effet, le nombre de régions passe de 15 à 20. Il en ressort que 13 militaires proches d’Assimi Goita, vice-président de la transition chargé des questions de défense et de sécurité ont été nommés à la place des civils pour diriger une dizaine de nouvelles régions. Auparavant ils n’étaient que cinq militaires sur les quinze gouverneurs de régions.
Selon des sources, le colonel Assimi Goita et le ministre de l’Administration territoriale ont eu la haute main sur ces nominations. L’objectif étant d’appliquer la nouvelle stratégie de défense et de sécurisation du pays.
Ces nominations provoquent déjà des agissements dans les rangs de la classe politique locale. Même réaction du côté des défenseurs des droits humains qui rappellent que le nom d’un nouveau gouverneur nommé figure dans un récent rapport de l’ONU, pour « prise de décisions douteuses », lors d’un redéploiement programmé d’éléments de l’armée malienne dans le Nord, fin 2019.
La rédaction