Réélection d’Emmanuel Macron : les présidents africains saluent une « brillante » victoire

C’est en arrachant 58,2% des votes –lors d’un second tour serré- qu’Emmanuel Macron a été réélu à la tête de la France pour un mandat de cinq ans. En Afrique, les leaders politiques évoquent une « brillante » victoire.

Dimanche soir, la tension est redescendue à travers le monde, tellement le second tour de la présidentielle française ne se prêtait pas aux évidences. Et c’est finalement le président sortant Emmanuel Macron qui a été réélu avec 58,2% des suffrages exprimés, contre 41,46 pour Marine Le Pen. Une victoire saluée par les chefs d’Etat du continent africaine que plusieurs d’entre eux estime « brillante », d’Ali Bongo Ondimba du Gabon à Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo (RDC), en passant par Umaro Sissoko Emballo de la Guinée-Bissau.

 

 

En sa qualité de président de la République du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall a adressé à Macron ses « meilleurs vœux de succès » de la présidence de la France au cours des cinq prochaines années.

 

« Je me réjouis de poursuivre avec lui le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et la France », a pour sa part affirmé le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara qui rappelons-le a nommé la semaine dernière un nouveau vice-président et reconduit son chef de gouvernement Patrick Achi.

 

Paul Kagamé -dont le pays commémorait récemment le génocide des Tutsis- salue une « réélection bien méritée »« Cela témoigne de votre leadership visionnaire qui cherche à unir et non à diviser. Le Rwanda attend avec impatience des partenariats encore plus nombreux et plus solides entre notre peuple et nos nations », a-t-il ajouté.

 

La présidentielle française avait effectivement quelques inquiétudes à travers le monde en raison de la montée en puissance de l’extrême droite incarnée jusqu’au second tour par Marine Le Pen du Rassemblement National (RN) et dont les idées -stigmatisant les diasporas- auraient été, de l’avis de plusieurs experts- « désastreuses » pour la politique étrangère de la France. Si les populations africaines se sont considérablement désintéressées de cet agenda électoral dans l’Hexagone, les élites politiques quant à elles y gardaient un œil attentif.

Pour Moussa Faki Mahamat, Secrétaire général de la Commission de l’Union africaine, la victoire d’Emmanuel Macron permettra de poursuivre leur engagement à « bâtir entre l’Afrique et la France, et plus largement l’Europe, des relations rénovées et mutuellement avantageuses ».

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