Au Grand Palais pour la deuxième journée, les participants ont échangé en tables-rondes sur le thème « Créer, innover et entreprendre en français pour l’emploi des jeunes ».
S’en est suivi un échange à huis-clos entre les membres de l’OIF sur la situation internationale, puis une plénière de clôture avec l’adoption de la Déclaration du Sommet et l’annonce du pays hôte du prochain Sommet, à savoir le Cambodge.
A l’issue du Sommet, une conférence de presse a été organisée en présence du Président Emmanuel Macron, de la Secrétaire général de l’OIF, Louise Mushikiwabo, et du Vice-Premier ministre du Cambodge, Sok Chenda Sophea.
Dans son discours inaugural, le président Emmanuel Macron a présenté le français comme un outil pour réunifier les régions, notamment l’océan Indien « de Madagascar à Maurice en passant par La Réunion ou Mayotte et les Comores. » Cette mention a dû résonner dans le public, entre le mahorais Thani Mohamed Soilihi, le secrétaire d’État à la Francophonie et aux partenariats internationaux, et le ministre comorien des affaires étrangères, Mbae Mohamed.
Dans le discours du président, il était plutôt question de commerce et que des revendications comoriennes sur Mayotte. La diplomatie française était plutôt occupée par un appel à un cessez-le-feu au Liban et à l’arrêt de livraisons d’armes à Israël. Côté comorien aussi, on a fait comme si de rien n’était. Le représentant de l’archipel s’est contenté de souligner “la nécessité de bâtir un monde respectueux des équilibres régionaux”. Il annonce avoir rencontré Emmanuel Macron pour échanger poliment les remerciements et félicitations de circonstances.
Source Challengesradio Elysée