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L’activité économique du secteur privé dans la zone euro a faiblement progressé en avril, la stabilité des achats dans le secteur manufacturier compensant un recul dans celui des services, selon l’indice PMI Flash publié mercredi par S&P Global.
L’indice calculé sur la base de sondages d’entreprises s’élève à 50,1, contre 50,9 en mars, un niveau qui signifie toutefois une croissance quasi-nulle. Un chiffre au-dessus de la barre des 50 signale une croissance de l’activité, tandis qu’un chiffre en deçà reflète une contraction.
« Après quatre mois consécutifs de croissance, l’activité du secteur des services a très légèrement reculé en avril », ont expliqué S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de l’enquête auprès des entrepreneurs.
« Dans le secteur manufacturier en revanche, la production a augmenté pour un deuxième mois consécutif et, bien que modeste, le taux d’expansion a affiché son plus haut niveau depuis mai 2022 », ont-ils ajouté.
Ces tendances sont celles observées aussi en France et en Allemagne, deux grandes économies de la zone euro où l’activité de l’industrie a porté la croissance.
Selon Cyrus de la Rubia, économiste à la HCOB, l’industrie manufacturière « se porte mieux qu’on aurait pu le craindre ».
« L’application d’un droit de douane général de 10% sur les biens entrant aux États-Unis et d’un tarif additionnel de 25% sur les importations d’automobiles au début du mois d’avril ne semble pas avoir déstabilisé outre mesure les fabricants de la zone euro », a-t-il relevé.
L’enquête mensuelle montre aussi que les tensions inflationnistes se sont atténuées en avril dans les vingt pays partageant la monnaie unique européenne.
« Les prix payés dans l’ensemble du secteur privé ont enregistré leur plus faible augmentation depuis novembre dernier, l’inflation ayant ainsi affiché un rythme inférieur à sa moyenne historique », selon les auteurs.