Commerce extérieur : la France échappe à la tempête américaine
La réunion intervient à un moment où la solution à deux États est à la fois « plus affaiblie que jamais », mais aussi « plus nécessaire que jamais », a commenté une source diplomatique française.
Au-delà de créer une dynamique pour la reconnaissance de l’État palestinien, la conférence se concentrera sur trois autres axes : la réforme de la gouvernance de l’Autorité palestinienne, le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance palestinienne, et enfin la normalisation des relations avec Israël par les États arabes qui ne l’ont pas encore fait. Mais la source diplomatique a prévenu qu’aucune annonce de normalisation avec Israël n’était attendue la semaine prochaine.
La conférence « offre une opportunité unique de transformer le droit international et le consensus international en un plan réaliste, et de prouver la détermination de mettre fin à l’occupation et au conflit une fois pour toutes », a plaidé cette semaine l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour, réclamant du « courage ».
Après l’épisode ministériel de ces lundi et mardi, un sommet devrait suivre en septembre.
