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Les dépenses de consommation des ménages en biens ont fortement diminué en mars, annonce mercredi l’Insee, reculant de 1% en volume sur le mois, et à leur plus bas niveau depuis novembre 2014, hors période Covid.
Cette baisse, qui est la plus importante depuis décembre 2022, est due principalement à une diminution de la consommation de biens fabriqués (-1%) et de la consommation d’énergie (-1,8%). La consommation alimentaire baisse également de nouveau (-0,5%).
Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont connu une forte baisse en mars, selon les données publiées mercredi par l’Insee. En volume, la consommation a reculé de 1% par rapport au mois précédent, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis novembre 2014, hors périodes exceptionnelles liées à la crise du Covid-19.
Ce repli marqué constitue la plus forte baisse mensuelle enregistrée depuis décembre 2022, et reflète un contexte économique encore tendu, avec une inflation persistante, des taux d’intérêt élevés et un pouvoir d’achat sous pression.
Trois piliers de la consommation en berne
Les trois grands postes de la consommation de biens sont tous orientés à la baisse :
- Biens fabriqués : -1%. Cette catégorie inclut notamment les achats de vêtements, d’équipements électroniques et de mobilier, secteurs sensibles aux arbitrages budgétaires des ménages.
- Énergie : -1,8%. La douceur relative des températures et des comportements plus économes pourraient expliquer cette baisse, en plus d’un effet prix.
- Alimentation : -0,5%. Cette tendance, déjà observée les mois précédents, semble se confirmer. L’arbitrage entre qualité, quantité et prix devient de plus en plus crucial pour les ménages.
Une tendance préoccupante
Cette contraction de la consommation constitue un mauvais signal pour la croissance économique, dans un pays où celle-ci repose en grande partie sur la demande intérieure. Les économistes craignent que cette tendance ne se poursuive si le contexte reste défavorable : inflation encore présente, incertitudes internationales, et politiques monétaires restrictives.
Pour certains observateurs, ce recul pourrait inciter les pouvoirs publics à revoir leur stratégie économique, en particulier dans le cadre des débats sur le pouvoir d’achat et le soutien aux ménages les plus fragiles.
Source la rédaction