La RDC et la Banque mondiale s’accordent sur un financement de 500 millions USD en faveur du projet Kin Elenda

Le projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine de Kinshasa va bénéficier d’un financement de 500 millions USD aux termes d’un accord signé entre la République démocratique du Congo et la Banque mondiale, mercredi 12 mai à Kinshasa, après son approbation, le 30 mars, par le conseil d’administration de l’institution basée à Washington.

Mieux connu sous l’appellation de « Kin Elenda », ce projet financé par l’Association internationale de développement (IDA), permettra de renforcer les capacités institutionnelles de la gestion urbaine et d’amélioration à l’accès aux infrastructures et aux services. Il devra contribuer également au renforcement des capacités de production d’eau au site d’Ozone, à l’amélioration du réseau de distribution d’eau, la protection des installations de la Société nationale d’électricité (SNEL) contre les inondations et les érosions, la réhabilitation du centre d’enfouissement technique à Mpasa et à la construction de la première station de traitement des boues de vidange pour Kinshasa.

Selon ses concepteurs, le projet ouvrira également des perspectives socio-économiques à la population de la capitale congolaise.Et pour garantir la durabilité de ces investissements, Kin Elenda réalisera des activités d’entretien des infrastructures à haute intensité de main- d’œuvre au profit d’environ 170 000 hommes et femmes qui pourront trouver un emploi temporaire et ainsi augmenter les revenus de leurs ménages.

Dans les communes de Kisenso, N’djili, Matete et Lemba, le projet Kin Elenda mettra l’accent sur l’amélioration des routes, l’atténuation des risques d’inondation, la lutte contre les érosions et l’aménagement d’espaces publics.Deux millions de kinois environ bénéficieront directement des activités dans le cadre de ce projet qui comporte un important volet d’aménagement urbain et de gestion du foncier, ainsi que de gouvernance locale. À cela, s’ajoutent les emplois créés sur les chantiers, qui dépasseront 10 millions de personnes-jours de travail, le renforcement des compétences à travers des activités ciblées dans les secteurs infrastructures du projet, selon le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République Démocratique du Congo, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé-et-Principe, Jean-Christophe carret.

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