Un Programme national d’investissement agricole (PNIA), un Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA), un Programme d’urgence de soutien aux filières agricoles d’exportation et au secteur des productions alimentaires (PURGA)… le gouvernement avait déjà mis en place plusieurs programmes d’appui à la sécurité nutritionnelle et alimentaire afin d’accroître l’offre de produits alimentaires sur le marché national à des prix abordables.
La question de la sécurité alimentaire fait partie des orientations prioritaires données au gouvernement par le Président de la République. Alassane Ouattara a demandé au gouvernement de veiller à l’approvisionnement du marché en produits alimentaires et en denrées de première nécessité dans des conditions qui préservent le pouvoir d’achat des ménages surtout les plus vulnérables. Cette orientation figure en bonne place dans les priorités du Premier Ministre, Robert Beugré Mambé. La problématique de la sécurité alimentaire continue d’être au cœur de l’action gouvernementale. Sur le terrain, les initiatives se multiplient et se conjuguent pour atteindre cet objectif. Ainsi en plus du Programme national d’investissement agricole (PNIA) dont les résultats sont tangibles avec l’augmentation du volume des productions agricoles, on a assisté récemment aux lancements de plusieurs autres projets.
Le 21 décembre 2023, le Premier Ministre était à Bounafla, sous-Préfecture de Bazré, département de Sinfra. Il y a procédé au lancement du Projet d’Appui au Développement du Secteur Vivrier (PADSV).
Dans cette région, pour le lancement de la première phase de distribution des kits de maraîchers au niveau national, Ce sont au total 200 tonnes de kits de production maraîchère composés de semences d’aubergines, de piments, de tomates et de gombos, ainsi que d’engrais, de fertilisants, d’insecticides et de fongicides, qui ont été mis à la disposition des producteurs. Ces kits permettront d’emblaver plus de 274 hectares de sites de production sous maitrise totale de l’eau dans les Districts du Sassandra-Marahoué, de Yamoussoukro et la Région du Gôh.
Le vendredi 16 février 2024 à Gagnoa, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières Kobenan Kouassi Adjoumani a lancé le Programme de production alimentaire d’urgence en Côte d’Ivoire (2PAU-CI). Ce projet 2PAU-CI vise à fournir aux producteurs, des intrants de qualité, notamment des semences et des engrais.
1 470 tonnes d’engrais et 160 tonnes de semences ont été distribués à 3 524 riziculteurs de la région. Ces producteurs de riz devraient semer sur une superficie de 4 899 hectares.
Dans la région de Gbèkè, ce sont 4 367 producteurs de riz qui ont été identifiés pour bénéficier de 1 480 tonnes d’engrais urée et NPK et de 122 tonnes de semences de riz.
L’opération de distribution démarrée devrait s’achever d’ici le 15 mars sur l’étendue du territoire.
Il est prévu 3 894 tonnes de semences hybrides de maïs sur une superficie de plus de 110 000 hectares, 3 894 tonnes de semences de riz pour couvrir plus de 88 000 hectares, 73 000 hectares de manioc à mettre en place à partir de boutures à haut rendement.
De plus, concernant les engrais, 61 930 tonnes de NPK et 39 353 tonnes d’urée seront fournies aux exploitants agricoles.
Selon les prévisions, ces actions permettront d’augmenter les productions des cultures ciblées. Avec une production additionnelle estimée à 2 000 000 de tonnes de manioc, 546 987 tonnes de maïs et 796 323 tonnes de riz.
Le Programme de productions alimentaires d’urgence (2PAU-CI) va coûter 170 milliards de FCFA.
Pour assurer la sécurité alimentaire, la volonté politique est manifeste conformément à la promesse faite par le Chef de l’Etat dans son message à la nation du 31 décembre 2023.
« Le gouvernement renforcera, également, l’appui et l’encadrement des producteurs dans les zones de grande production, à travers la mise à disposition d’intrants, d’équipements et de la logistique permettant d’améliorer, de façon significative, la productivité et l’approvisionnement efficace des marchés locaux en produits vivriers », avait annoncé Alassane Ouattara.
Source CICGCI