Lutte contre la vie chère en Côte d’ivoire: Le gouvernement ivoirien monte au créneau

Le gouvernement est à la tâche et fait de la préservation du pouvoir d’achat des populations une priorité majeure, a relevé le Secrétaire exécutif du Conseil national de Lutte contre la Vie chère (CNLVC), Dr Ranie-Didice Bah-Koné.

Elle intervenait à l’occasion de « Tout Savoir Sur », tribune d’échanges hebdomadaire initiée par le Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG), le mardi 1er mars 2022 à Abidjan.

« Je voudrais rassurer les populations que le gouvernement a entendu leurs cris du cœur face à la hausse du prix de certains produits. Le gouvernement est immédiatement à la tâche au plus haut niveau. Cela montre à quel point la question du bien-être et la préservation du pouvoir d’achat des populations est une préoccupation majeure pour le gouvernement. Des mesures seront annoncées pour soulager leurs bourses », a assuré Dr Ranie-Didice Bah-Koné.

Selon elle, le gouvernement mettra en œuvre des mesures immédiates mais également des mesures structurelles visant à augmenter l’offre de produits aussi bien manufacturés que vivriers sur les marchés.

Il s’agira de réglementer les exportations de produits vivriers (banane plantain, manioc, attiéké, igname, patate douce, etc.) afin de privilégier l’approvisionnement du marché national.

Le gouvernement prévoit également élargir la liste des produits dont les prix devront être réglementés afin d’inclure des produits de première nécessité au regard des habitudes de consommation des populations.

Car, a-t-elle indiqué, le décret de 1992 qui donne la liste des produits et services encore soumis à réglementation ne comprend que les tarifs des services publics de l’Eau, de l’Electricité, des Postes et Télécommunications, des produits et spécialités pharmaceutiques, etc.

Dr Ranie-Didice Bah-Koné a fait savoir que la surveillance du marché sera davantage renforcée afin de mener des actions pour le démantèlement des cartels et la lutte contre les faux-frais.

Pour rappel, les augmentations de prix des produits sont consécutives à la hausse des prix sur le marché international (60% pour l’huile raffinée), à la faiblesse de l’offre de bétails et des produits vivriers. Ainsi qu’à la faible pluviométrie et le retard des pluies.

Source CGECI

Challenges Radio

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