Sans surprise, le colonel Malick Diaw élu président du Conseil national de la transition (CNT). Parmi les 121 membres, 110 ont répondu présent à la séance inaugurale le 5 décembre 2020 au centre internationale de conférence de Bamako.

Seul candidat à la présidence du CNT, le colonel Malick Diaw a été élu par acclamation.  Depuis quelques semaines son nom circulait déjà sur les réseaux sociaux  comme probable président du conseil, ce qui a été confirmé par son élection.

La mise en place de cet organe législatif de la transition est prévue par la charte de la transition qui stipule en son article 14  qu’il sera composé de 121 membres répartis entre les forces vives de la nation. Et  l’article 15 de la charte de poursuivre que  «  le Conseil  de la transition est présidé par une personnalité civile et militaire élue en son sein ».

Présenté comme  l’un des cerveaux du coup d’Etat du 18 août dernier, le colonel Malick Diaw  était pratiquement le seul parmi les 5 colonels  du CNSP à ne pas occuper un poste  de responsabilité  dans les organes de la transition.

Cependant, les militaires du CNSP (Comité national pour le salut du peuple)  après avoir  floué le M5-RFP en l’écartant de tous les postes décisionnels ont manœuvré pour gérer l’organe législatif de la transition, où  toutes les lois sur la réforme de la loi électorale, administrative et institutionnelle seront soumises pour  examen.

Cette présidence du conseil national de la transition permettra à la junte de  consolider leur  main mise sur tous les domaines à savoir : la présidence de la République,  les postes clés dans le gouvernement et   l’organe législatif de la transition.

Par Bakary Koné