Les acteurs de la filière pêche et aquaculture prennent part ce jeudi 10 mars 2021, à Abidjan, capitale économique ivoirienne, à un atelier sur le thème « vers un meilleur accès au marché régional et international des produits de la pêche et d l’aquaculture ».

Ces assises sur l’avenir du commerce de la pêche et de l’aquaculture en Afrique, sont initiées par l’organisation intergouvernementale d’information et de coopération pour la commercialisation des produits de la pêche en Afrique (INFOPÊCHE) et la Coopération entre les États Africains Riverains de l’océan Atlantique (COMHAFAT).

L’objectif de cet atelier est de renforcer le rôle et l’importance des produits de la pêche et de l’aquaculture dans la croissance économique, à travers une meilleure contribution à la balance commerciale et à la balance des paiements, a déclaré à l’ouverture des travaux,  Dr Anlyou Meïté Zoumana, Directeur de cabinet représentant le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques.

Docteur Anlyou a insisté sur la nécessité pour IMFOPÊCHE de disposer de statistiques de première main couvrant les acteurs majeurs de la filière pêche.

Ce sont notamment « une liste fiable des exportateurs et importateurs africains, associations d’armateurs et des associations des transformateurs des produits de pêches ».

Le commerce des produits de la pêche est pour le Directeur INFOPÊCHE, Shep HELGUILE, un secteur dynamique et grand pourvoyeur d’emploi en Afrique.

« Selon la situation mondiale des pêches et la FAO en 2020, plus de 120 millions de personnes sont employés dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture dans le monde, dont la plupart exercent dans les pays en voie de développement », a précisé M HELGUILE.

Le Secrétaire général de la COMHAFAT, BENABBOU Abdelouahed pour sa part déploré la participation assez limitée de l’Afrique dans ce commerce mondiale du poisson, représentant qu’un peu plus de 4,6% de la valeur totale des échanges globaux.

Il est aujourd’hui plus qu’urgent soutien M. BENABBOU de créer une dynamique régionale afin d’améliorer l’accès à la commercialisation du poisson dans les marchés internationaux et africain.

A l’issue des trois jours de travaux, des propositions pertinentes et réalistes à même de renforcer le rôle et l’importance des produits halieutiques dans la croissance économique des pays africains sont attendues.

CT