La crise de la Covid-19 a précipité la bascule dans cet Internet immersif qui plonge des avatars dans des univers parallèles. Le metaverse ouvre de nouvelles opportunités pour les sociétés spécialisées dans la réalité virtuelle ou augmentée. De la formation en santé avec le projet Learning Metasystem de Simango, au metaverse adapté au retail façon Maison Berger, l’activité économique autour des mondes virtuels se développe au-delà de l’industrie. Les investissements stratégiques touchent aussi le secteur de la culture.
Le metaverse, ce monde virtuel immersif qui plonge des avatars dans des univers parallèles, font-ils entrer le secteur de la réalité virtuelle et la réalité augmentée dans une nouvelle dimension ? Au-delà des jeux vidéo, ce concept de science-fiction sur plateformes digitales ouvrent un vaste champ des possibles qui influencera demain le travail, le commerce, en passant par la musique, la télévision, la culture et même la santé.
Propulsée pour l’instant par les projets issus des géants anglo-saxons comme Meta (ex-Facebook), Microsoft, Apple, cette industrie naissante laisse entrevoir aux startups spécialisées dans des technologies AR/VR, qui peinent parfois à tenir leurs promesses, des opportunités en matière de communication et marketing, de création et de recrutement de nouveaux clients.
La crise de la Covid-19 a précipité la bascule dans cet Internet immersif et l’effet metaverse pousse à la réflexion et aux nouveaux projets.
1.500 milliards de dollars de revenus d’ici à 2030
« Ce qui est aujourd’hui fait pour la formation ou la maintenance industrielle va devenir la norme. On va vivre de plus en plus avec nos téléphones mobiles et des applications de réalité augmentée ou avec des casques et des lunettes qui vont permettre de voir d’autres choses », analysait Alexandre Michelin, lors du premier Knowledge Immersive Forum (KIF), en septembre dernier à Metz. « La France a une grande tradition de recherche. Il y a aujourd’hui des startups qui ont l’intelligence et le savoir-faire. »
Selon une étude du KIF, réalisée avec le cabinet Ernst and Young, ce nouvel Internet mondial est crédité de 1.500 milliards de dollars de chiffre d’affaires d’ici à 2030.
Source Science et Vie