Conférence risque pays Bloomfield : la note de la Côte d’Ivoire se dégrade de 100 points …

•••Mais le profil- risque du pays est toujours modéré 

Dans le cadre de l’évaluation des risques d’investissement, la Côte d’Ivoire obtient 5,6 en 2021 contre 5,7 l’année dernière, soit une baisse de 100 points de base. C’est ce qui ressort du rapport  de l’agence Bloomfield Investment Corporation sur l’évaluation risque pays de la Côte d’Ivoire. Clou de la 5e  édition de la conférence Bloomfield sur le risque pays, tenue le  jeudi 3 juin à Abidjan, en présentiel   et en ligne, ce rapport apporte un diagnostic complet des risques de la première économie de l’UEMOA dans sa conjoncture et sa structure. 

Pour le Président directeur général de Bloomfield, Stanislas Zézé, “la Côte d’Ivoire concède un risque modéré, qui ne constitue pas véritablement un frein à l’investissement”.

En réalité, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a bouleversé le trend haussier des économies de toute la sous région. En Côte d’Ivoire, le  taux de croissance s’est contracté jusqu’à 1,8 % et-ce après une décennie d’une moyenne de 8 à 10% ds croissance. Ce score traduit beaucoup plus l’impact de la pandémie qu’une hausse inconsidérée du risque Côte d’Ivoire.

La bonne nouvelle au regard de de ce score est qu’il reflète la résilience de l’éléphant. «Resilience d’autant plus remarquable  que la plupart des économies de la sous-région sont entrées  en récession à l’exception du Benin», soutient Stanislas Zézé.

La conférence a été riche en panels.  Le thème central, inspiré de l’actualité macroéconomique, s’articulait ainsi: «Comment limiter le recours à la dette en améliorant les ressources propres dans un contexte de besoin de financement important ».

Pour le gouvernement  ivoirien, la tendance actuelle de  la dette publique du pays n’est pas source d’inquiétudes. Avec un stock estimé à 17 000 milliards Fcfa correspondant à un taux d’endettement en dessous de 50%, représentant 52% des recettes fiscales, la Côte d’Ivoire a fait le choix d’investir dans les grands travaux d’infrastructures, ce qui explique les opérations de levée de fonds qui ont représenté 2/3 de ressources externes, aux dires du ministre du Budget, Moussa Sanogo.

Par Issouf Kamgaté

Challenges Radio

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