Les recettes du premier semestre de la Direction générale des impôts (Dgi), réalisées avec un écart positif de 35,5 milliards de FCFA, sont satisfaisantes selon le directeur de cabinet du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Adama Sall.
Il a cependant exhorté cette régie financière de l’Etat à faire un plus pour le deuxième semestre et même dans les années à venir compte-tenu des grands chantiers du gouvernement. Des consignes à lui transmises par le ministre Moussa Sanogo, en marge d’un séminaire bilan du premier semestre 2021 de la Dgi clôturé en fin de semaine dernière.
Pour les six premiers mois de l’année, la Dgi a mobilisé près de 1.432,2 milliards de FCFA de recettes sur une prévision de 1.402,9 milliards. Pour le second semestre, les objectifs attendus tablent sur le chiffre de 1.266,6 milliards dont 660,2 milliards pour le troisième trimestre.
En dépit des progressions de 10 à 14% de mobilisation des ressources enregistrées ces dernières années, la croissance reste encore insuffisante, explique Adama Sall. Il a de ce fait évoqué la possibilité de relever le taux de pression fiscale qui est de l’ordre de 12%, en dessous de la norme communautaire de l’Uemoa. Cette action passe, dit-il, par la recherche des secteurs non fiscalisés et la rationalisation des exonérations fiscales afin de cibler les entreprises bénéficiaires et non bénéficiaires.
« L’accroissement significatif des recettes fiscales se présente non comme une option mais s’impose comme une obligation pour notre pays, si nous voulons réduire notre dépendance de l’aide et de la dette extérieure », indique le représentant du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat. Avant d’exhorter les agents des impôts à « maintenir le cap tout en progressant au regard des objectifs assignés au titre du deuxième trimestre 2021, mais également au titre des années avenir ».
Albert Savana