Le programme aérien devra permettre d’acquérir des données gravimétriques et magnétiques multi-client et des images extrêmement précises du sous-sol de cette zone, dont Total détient les permis d’exploration.
Le groupe français de géosciences CGG vient de signer récemment un accord avec la société nationale de pétrole et le ministère des hydrocarbures du Congo pour la collecte de données aériennes au-dessus du bassin de la Cuvette du Congo, dont les permis d’exploration reviennent au géant français Total. Les données de l’étude menée par CGG soutiendront de manière significative les initiatives d’exploration de l’industrie en aidant à évaluer la prospectivité des hydrocarbures et en fournissant une base pour l’exploration future de la zone.
Le bassin de la Cuvette du Congo est un grand bassin sédimentaire terrestre sous-exploré, dans une zone difficile sur le plan logistique. L’étude devra aboutir à des données précises sur l’épaisseur sédimentaire de la Cuvette. L’on estime que la Cuvette pourrait contenir des sédiments d’une épaisseur allant jusqu’à 9 km. Les données géophysiques actuelles sur le bassin consistent en des données sismiques 2D acquises principalement le long du fleuve Congo dans les années 1950 et 1970, ainsi qu’en un levé gravimétrique et magnétique aérien effectué dans les années 1980.
Source la Tribune