Le Ministre du Tourisme, Siandou Fofana, et sa collègue de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, prennent part au Festival de Cannes en France, où ils ont animé un panel de haut-niveau, le dimanche 22 mai, en vue d’expliciter l’offre du Ciné-Tourisme que la Côte d’Ivoire entend explorer.
À cette 75e grand’messe du 7e art, donc, ils ont exposé, au Pavillon Afrique, sur l’attractivité supplémentaire de la destination ivoirienne par la mise en œuvre d’une stratégie commune de la niche du Ciné-Tourisme. Et ce, en présence de SEM Maurice Bandaman, Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France et Mme Patricia Yao, Directrice de cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara. Témoins privilégiés de cette lucarne de visibilité de la « Sublime Côte d’Ivoire ».
En effet, à l’écosystème cinématographique mondial, les émissaires du Gouvernement ont démontré comment art, culture et tourisme peuvent mutualiser leurs offres pour renforcer le positionnement de hub du divertissement qu’ambitionne être le pays, au plan touristique, dont le cinéma est un créneau prisé. Avec pour leitmotiv : « Sublime Côte d’Ivoire, un lieu touristique de tournage » !
Siandou Fofana a, d’emblée, rappelé que « près de 45 ans après la sortie de « Les Bronzés », le film-culte de la troupe du Splendid, en 1978, qui avait eu pour dividende une ruée des fans et des touristes du monde entier, vers la station balnéaire d’Assouindé, en Côte d’Ivoire qui avait servi de lieu de tournage, s’affichait comme une équation exaltante ». Et d’arguer qu’il importe de dire que « le cinéma au profit du tourisme, est un élément vital d’une société dynamique. Et de façon plus générale, la culture s’exprime dans la manière de raconter nos histoires, de célébrer des événements, de nous rappeler le passé, de nous divertir et d’imaginer l’avenir dont la magie du cinéma est le réceptacle ».
Dans le même élan, Mme la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a présenté la politique mise en place pour le développement de la culture et surtout du cinéma et sa contribution à l économie nationale et au développement social. Elle s’est notamment focalisée sur l’existence des mécanismes de financement tels que le Fonsic (Fonds de soutien à l’industrie cinématographique et la disponibilité des infrastructures. Ainsi que d’un savoir-faire, aussi bien au plan des acteurs, réalisateurs et autres métiers connexes du 7e art.
Siandou Fofana et Françoise Remarck, ont, en outre, indiqué prendre la pleine mesure de ce que l’impact d’un film sur une destination est immense et envisagent la réalisation de différents films sur le territoire ivoirien. Car, ils affirment observer, année après année, qu’aller sur les lieux de tournage d’une série ou d’un film est une motivation de voyage toujours plus importante. L’ambition, pour eux, dans un contexte post-Covid, n’étant pas, impérativement, de viser uniquement une augmentation du nombre de visiteurs, mais plutôt une amélioration de la notoriété et une précision des attentes envers la destination ivoirienne.
Pour les membres du Gouvernement ivoirien, depuis 2011, avec l’accession à la tête du pays, de SEM Alassane Ouattara, le tourisme comme le 7e art Made in Côte d’Ivoire, ont pris leur envol et entendent se positionner dans le monde. Et d’ajouter que dans le Programme de société, « Une Côte d’Ivoire Solidaire », mise en œuvre par le Premier ministre Patrick Achi, donne une place de choix au binôme « Culture et Tourisme ».
Siandou Fofana rappelant au passage, ce qui concerne le département du Tourisme que depuis 2018, le Gouvernement ivoirien a mis en place une stratégie nationale ambitieuse et exhaustive de développement touristique baptisée « Sublime Côte d’Ivoire ». Une stratégie qui vise à positionner la destination ivoirienne dans le Top 5 du tourisme en Afrique, et l’établir comme la base de divertissement de la sous-région ouest-africaine, voire continentale. Et que le cinéma, dans l’écosystème de l’industrie ludique s’établit en très bonne place. Le tout dans une synergie d’actions gouvernementales avec le Ministère de la Culture et de la Francophonie.
Les atouts pour le Ciné-Tourisme du pays résidant en la diversité des paysages, entre florilège balnéaire, luxuriantes forêts primaires et savanes édéniques ; mais aussi panoramas urbains de tous ordres, à l’instar de la plus que moderne capitale économique, Abidjan, ou la ville historique de Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’UNESCO qui offrent des terrains privilégiés de tournage à toute l’industrie cinématographique et audiovisuelle mondiale ! Bien plus, selon sa collègue en charge de la Culture, la Côte d’Ivoire offre une richesse culturelle indéniable, un artisanat dynamique et un savoir-faire qui font de son capital humain, aussi bien technique qu’artistique, un avantage comparatif pour des productions de qualité. Le tout, allié à une offre hôtelière et de restauration à même d’accueillir le monde du cinéma, en toute hospitalité.
Bien plus, il ressort de ce grand oral que les productions cinématographiques et télévisuelles braquent les projecteurs sur des récits, des artistes, des lieux, des modes de vie, des coutumes et des façons de faire, réelles ou fictives. Se faisant, elles sont capables de séduire des millions de spectateurs. Cette séduction peut ensuite engendrer, en partenariat avec des opérateurs privés à l’acquisition et la consommation de biens associés à des productions de qualité mettant en lumière la « Sublime Côte d’Ivoire ». Et donc une source substantielle de devises, tout en diversifiant, les modes de création de richesse, notamment pour la jeunesse. Le tout avec la capacité de promouvoir les environnements (naturels et culturels), dont le 7e art se sert en toile de fond.
Au total, des différents échanges, l’on note avec Siandou Fofana et Françoise Remarck que la destination touristique ivoirienne offre une variété de paysages. Lesquels sont des décors naturels et inédits pour des tournages. Aussi bien pour des scènes romantiques, d’aventures ou d’actions. Ainsi l’Ouest du pays, avec ses montagnes et cascades naturelles ravira plus d’un réalisateur ! Et que dire de la savane septentrionale du pays ? Sous un soleil toujours au rendez-vous, les cases authentiques et mosquées de type soudanais peuvent servir à des films historiques. Les parcs et réserves qui conjuguent des écrins de verdure et une richesse faunique, à l’instar du Parc national de la Comoé, au Nord Est, n’attendent qu’à être explorés par l’objectif des cinéastes.
Plus au Sud, l’océan Atlantique offre sur plus de 600 kilomètres, des plages uniques, ainsi que des écosystèmes marins qui peuvent servir de terrain d’exploration tant pour des fictions que pour des documentaires.
En zones urbaines, ne citons que la capitale politique, Yamoussoukro, et sa Basilique Notre-Dame de la paix. Qui, à elle seule, mérite tous les regards derrière la caméra. Quant à Abidjan, cosmopolite et futuriste, elle un plateau de cinéma à ciel ouvert !
A N avec Sercom