Mali: sécurité et transition politique au centre d’une mission du Conseil de sécurité des Nations Unies

Une délégation de Conseil de sécurité des Nations Unies en visite ce week-end au Mali, conduite par les ambassadeurs du Niger et de la France auprès des Nations unies, a eu une séance de travail dimanche 24 octobre avec le premier ministre Choguel Kokalla Maïga, entouré de membres de son gouvernement.

Dans ses propos introductifs, le chef du gouvernement a affirmé que cette visite intervient à un moment crucial de la vie du Mali, marqué depuis plusieurs mois par la rectification de la trajectoire de la Transition, intervenue le 24 mai 2021.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a indiqué à ses hôtes que le défi sécuritaire continue encore de représenter le plus grand péril pour les fondements de l’Etat, et pour l’existence même de la Nation. De même, Choguel Kokalla Maïga a mis l’accent sur les grognes sociales et les difficultés économiques qui faisaient peser de graves hypothèques sur la stabilité du pays et sur la cohésion nationale.

« Cette mission du Conseil de sécurité au Mali est une mission de soutien au pays et au-delà du Mali, à l’ensemble de notre région, la région du Sahel qui est aujourd’hui confrontée à un certain nombre de défis. Le défi sécuritaire avec la lutte contre le terrorisme, le défi du changement climatique, mais également le défi du développement », a fait savoir Abdou Abarry, l’ambassadeur du Niger auprès des Nations Unies, dans une déclaration faite le samedi 23 octobre.

Cette mission, a-t-il précisé, « est venue écouter les autorités maliennes dans la meilleure manière dont on peut les soutenir et on discutera également de la question du processus de transition, conformément aux décisions qui ont été prise par la CEDEAO, de façon à accompagner la transition jusqu’à l’organisation d’élections ».

« Comment veiller à ce que la mise en œuvre des engagements de part et d’autre puisse
progresser ? Comment être plus efficace ensemble ? Comment aider les Nations Unies
à aider le Mali ? Comment faire en sorte que la MINUSMA puisse être renforcée et
travaille mieux ? C’est tout l’enjeu », a déclaré pour sa part, Nicolas de Rivière, l’ambassadeur de la France auprès des Nations unies.

Par DAOUDA BAKARY KONE

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