Résolu à faire émerger un secteur minier florissant, le Ghana prépare son plan pour capter un maximum d’investissements étrangers dans ce domaine. Le Ghana veut davantage d’investissements dans ses mines. Lors d’une sortie médiatique ce week-end, le ministre des Terres et des Ressources naturelles, Samuel Abu Jinapor a réitéré son appel aux investisseurs et la détermination de l’Etat à mener un certain nombre de réformes pour favoriser l’intérêt pour cette industrie.

« L’objectif global du gouvernement dans le secteur minier est donc de construire une industrie minière durable, viable, autochtone et respectueuse de l’environnement avec une forte participation au contenu local qui contribue au développement durable du pays », a déclaré le ministre.

Septième producteur mondial et premier producteur d’or d’Afrique après avoir surclassé l’Afrique du Sud en 2018 avec une production de plus de 131 tonnes, le Ghana regorge de plusieurs autres ressources minières : bauxite, diamant, manganèse, phosphates. -Les mines représentent le premier poste d’exportations du pays et contribue à 10% du PIB.

Ces dernières années, le gouvernement ghanéen a multiplié les stratégies pour attirer les investissements dans divers secteurs. Des appels auxquels les investisseurs étrangers ont répondu positivement. C’est ainsi que des groupes hôteliers mondiaux ont posé le pied ou se sont élargis sur ce marché ouest-africain. Avec les usines d’assemblage de Volkswagen et Toyota, l’industrie automobile poursuivent la concrétisation de ses ambitions africaines au Ghana… Bref, le pays est de plus en plus regardé.

S’appuyant sur sa stabilité politique et son dynamisme économique, le gouvernement entend mettre en place un environnement des affaires favorable aux investissements dans toutes les composantes de l’industrie minière, de l’exploration à l’exploitation. Le pays a notamment prévu une présence marquée à la conférence Mining Indaba qui se tient du 9 au 12 mai au Cap, en Afrique du Sud.

Par la rédaction