Mobile money : La Société Générale en Afrique met fin à son outil YUP

L’aventure n’aura duré que cinq années. Yup, la solution de mobile money de Société Générale en Afrique s’arrête. Sept marchés concernés. En cause, l’échec de la création d’un « modèle viable ».

Au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana, en Guinée, à Madagascar et au Sénégal, les utilisateurs devront désinstaller l’application Yup sur leurs smartphones et ordinateurs. Le portefeuille de monnaie électronique de Société Générale s’arrête après, globalement, cinq ans d’activités sur le continent. Cette nouvelle, qui n’a pas (encore) fait l’objet d’un communiqué du groupe bancaire français, a été révélée via une note interne aux équipes de Yup dans les sept marchés africains concernés.

La décision concertée vient de ce que « le service n’a pas réussi à créer un modèle viable et les perspectives de marché ne nous permettent pas d’envisager son maintien […] dans l’ensemble des géographies où [il] s’était déployé  », explique Nicolas Pichou, directeur général de la filiale camerounais de SocGen dans la note interne consultée par la presse.

Perçue comme une véritable innovation au sein du géant de la banque qui entendait trouver sa voie dans l’effervescent secteur du mobile money en Afrique, Yup était également la pierre de SocGen à l’édifice de l’inclusion financière sur le continent. Mais l’essor des sociétés de mobile money sur ces marchés semble avoir pesé sur la dynamique engagée par SocGen sur ces marchés où Yup cumulait 2,1 millions d’abonnés à fin 2020. Rien ne filtre pour l’instant quant au sort des collaborateurs de la banque affectés à ce service.

Source Banque

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