Bloomfield Investment Corporation a confirmé la note de long terme <<A avec une perspective positive>> décernée précédemment à la Bank Of Africa (BOA) Burkina Faso, filiale du groupe bancaire du même nom, ont annonce les dirigeants de cette agence notation basée à Abidjan.
La note de court terme reste également maintenue a<<A1 avec une perspective stable.>> La validité de la notation va de mai 2021 à avril 2022.
Sur le long terme les dirigeants de Bloomfield justifient la notation et la perspective qui lui est attachée par la qualité de crédit élevée. Ils estiment par ailleurs que les facteurs de protection sont bons. << Cependant, souligne Bloomfield, les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique.>>
Sur le court terme, la note décernée à la BOA Burkina Faso est justifiée par la certitude de remboursement en temps opportun qui est très élevée. Les dirigeant de Bloomfield ajoutent que les facteurs de liquidité sont <<excellents et soutenus par de bons facteurs de protection des éléments essentiels.>> Pour ce qui est des facteurs de risque, ils sont qualifiés de mineurs.
La notation est basée sur un certain nombre de facteurs positifs comme la poursuite du renforcement du cadre de gouvernance, une bonne capacité à implémenter le Plan
Triennal de Développement (PTD) 2019-2021 malgré la crise de la Covid 19, une progression significative des ressources collectées auprès de la clientèle, induisant une amélioration du positionnement de la banque. Bloomfield signale aussi << une amélioration du rendement des actions malgré un résultat net en baisse, une flexibilité financière qui se consolide et des perspectives rassurantes pour le développement de l’activité.>>
Toutefois les responsables de l’agence de notation ont relevé des facteurs de fragilité de la qualité de crédit. Ce sont notamment la poursuite d’une forte dégradation du coût du risque dans un contexte de ralentissement de l’activité économique en raison de la Covid 19, des conditions sociales et sécuritaires préoccupantes.
Par la rédaction avec Jonathan O