A Lomé, l’organisation des Etats généraux de l’Eco se précise

Annoncés depuis plusieurs mois par l’économiste togolais Kako Nubukpo, l’un des pourfendeurs du franc CFA, les états généraux de l’Eco, future monnaie unique de la Cédéao, se précisent. L’évènement organisé par l’Université de Lomé – dont il fut l’éphèmere doyen de la faculté des sciences économiques – se tient du 26 au 28 mai 2021 sur le thème : « quelle monnaie pour quel développement en Afrique de l’ouest ? 

« L’objectif général de ce colloque est de faire une réflexion prospective de la future union monétaire de la CEDEAO en lien avec les différentes stratégies de développement », selon Mawuli Couchoro, l’actuel doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’Université de Lomé, qui était face à la presse mercredi 19 mai. Plus spécifiquement, poursuit-il, il s’agira de faire l’analyse prospective de la future monnaie unique de la CEDEAO, et d’élaborer une feuille de route de l’Eco. Une feuille de route qui devra être transmise aux chefs d’Etat de la région.

Plusieurs économistes sont attendus pour intervenir à ce colloque sur le passage du franc CFA à l’Eco en Afrique de l’ouest. Parmi eux, l’ancien ministre béninois Lionel Zinsou, le Togolais Kako Nubukpo devenu commissaire à l’UEMOA en charge de l’Agriculture, et Carlos Lopes, ancien secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. L’on cite également Christina Duarte, conseillère spéciale pour l’Afrique du Système des Nations unies, le Sénégalais Adama Diaw et le Togolais Paul Harry Aithnard, patron d’Ecobank Côte d’Ivoire, entre autres.

« L’avenir de l’Afrique doit se décider par les africains et non par d’autres personnes », estime Mawuli Couchoro. « Nous allons constituer les panels de sorte qu’il y ait un débat fructueux pour pouvoir dégager des éléments de promotion dans l’avantage de notre monnaie. Qu’on le veuille ou pas, la monnaie unique de la CEDEAO est irréversible, donc ce que nous comptons faire, c’est de relever les erreurs à ne pas commettre », relève Ayira Korem, le deuxième vice-doyen de la FASEG.

N Mensah

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