Avec plus d’un milliard de dollars investi au cours des cinq dernières années dans le secteur, le Bénin est devenu notamment le premier producteur de coton en Afrique.
Le gouvernement béninois a pu réaliser grâce à l’apport de ses partenaires des investissements massifs de l’ordre de 600 milliards de francs CFA, soit plus d’un milliard de dollars, au cours du quinquennat 2016-2021 pour soutenir le développement du secteur agricole, a rapporté dimanche l’agence Xinuha, citant un document sur le développement du Bénin élaboré par la présidence béninoise.
Ces investissements massifs dans le secteur agricole ont permis au gouvernement d’amorcer la modernisation de l’agriculture en vue d’accroître aussi bien ses rendements que sa contribution à la création de la richesse nationale et de l’emploi.
« Ces investissements ont contribué aux très bonnes performances de la production des filières à haute valeur ajoutée (anacarde, maraîchage), des filières conventionnelles (maïs, riz, manioc), des filières animales et halieutiques ainsi que des cultures dites émergentes (soja, karité) », indique le document.
Tendance haussière dans plusieurs filières
Evolution des productions des principales cultures (2016-2020)
« Le Bénin est devenu, depuis la campagne 2018-2019, le premier producteur de coton en Afrique. La production a atteint 715 000 tonnes pour la campagne 2019-2020. Concernant les cultures vivrières, le pays s’est distingué comme deuxième producteur dans l’espace UEMOA en 2019 », d’après la même source, précisant qu’une tendance haussière a également été observée dans les sous-secteurs élevage et pêche qui devront connaître un boom au cours des années à venir.
Pour arriver à ces performances, explique le gouvernement, les réformes entreprises ont notamment porté sur la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel avec la création de sept pôles de développement agricole, sur la mécanisation agricole avec un fonds de dotation de 10 milliards de francs CFA pour financer l’acquisition par les producteurs, de machines, équipements et pièces de recharge et sur l’amélioration des systèmes de production animale.
Par la rédaction