Les recettes fiscales du Burkina Faso ont atteint 1.050 milliards de FCFA (environ 1,8 milliard USD) en 2021, selon les données communiquées par la Direction générale des impôts (DGI). Soit un taux de réalisation de 109%, les dernières prévisions étant fixées à 956 milliards.

A ce niveau, les recettes fiscales enregistrent une hausse annuelle d’environ 22% après les 861 milliards de FCFA recouvrés en 2020. Au titre de l’année 2022, la DGI table sur 1.105 milliards de FCFA (1,9 milliard USD) de recettes. Un résultat que le directeur général des impôts, Moumouni Lougué, compte atteindre à travers, entre autres, la poursuite des réformes comme la facture électronique certifiée, l’opérationnalisation des services de recensement fiscal et la promotion des actions de communication.

« La mise en œuvre du contrôle interne et du management des risques permet à la DGI de développer, de manière efficace et efficiente, des dispositifs de management qui s’adaptent aux évolutions de l’environnement économique et opérationnel en identifiant les risques éventuels et en travaillant à leur maîtrise, leur suppression ou en les ramenant à des niveaux acceptables », fait-il savoir.

Le ratio impôts/PIB du Burkina Faso a augmenté de 1,1 point de pourcentage entre 2018 et 2019, passant de 16,5% à 17,6%. Un niveau bien au-dessus de celui de la Côte d’Ivoire (13,2%), principale économie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) dont le pays est membre, et du Nigeria (6%), première économie du continent africain.

Par NEPHTALY MENSAH