Une codification conforme aux normes et pratiques internationales contenues dans les instruments juridiques internationaux auxquels la Côte d’Ivoire a adhéré et qui se fonde sur l’approche écosystémiques des pêches et assurer la durabilité de la pêche artisanale. C’est l’ambition de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) qui a décidé de soutenir la Côte d’Ivoire dans la gouvernance des ressources animales et halieutiques.
Au cours d’un atelier national de validation de huit projets de textes réglementaires d’application de la loi 2016-554 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et l’aquaculture, tenu le 18 février 2021 à Grand-Bassam, le directeur général de la Fao Côte d’Ivoire, Samy Gaïji, affichait déjà une satisfaction face aux efforts du gouvernements dans l’amélioration du secteur.
Le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Moussa Dosso, a dorénavant salué le président du groupe de travail chargé de l’élaboration du code de la pêche et de l’aquaculture, M. Bamba. « Ma priorité est de doter notre pays d’au moins trois codes afin de palier à l’insuffisance du cadre juridique et réglementaire de notre secteur d’activité. Il s’agit d’un code de la santé animale et de l’hygiène publique vétérinaire, d’un code d’élevage et d’un code de la pêche et de l’aquaculture », explique-t-il.
Pour le gouvernement, les acteurs, les partenaires techniques et financiers, la prospérité et la durabilité de la pêche-aquaculture dépendent des textes de réglementations et de normes adéquates. C’est-à-dire entre autres, remédier aux pratiques illicites de pêche, améliorer les conditions de vie et de travail des pêcheurs et aquaculteurs.
Par Issouf Kamgaté