La Société égyptienne de gaz naturel (EGAS) a signé 981 millions de dollars de nouveaux accords d’exploration qui devraient favoriser une augmentation de la production nationale à 7,3 milliards de pieds cubes par jour en 2021/2022.
En juillet prochain, l’Egypte va démarrer sa campagne de production gazière 2021/2022 avec un potentiel plus important grâce à de nouveaux contrats. La Société égyptienne de gaz naturel (EGAS) a en effet signé neuf nouveaux accords d’exploration gazière d’une valeur de 981 millions de dollars d’investissements pour forer 18 puits, a révélé son président, Magdy Galal, lors de l’Assemblée générale de la compagnie nationale qui s’est tenue par visioconférence dimanche 14 mars.
Une production supplémentaire de 600 millions de pied cubes par jour
L’objectif de cette rencontre virtuelle étant d’approuver le budget de l’EGAS pour l’exercice 2021/2022, le ministre du Pétrole et des Ressources minérales, Tarek El-Molla, qui présidait la séance, a annoncé que le pays prévoit d’augmenter sa production de gaz naturel à 7,2 milliards de pieds cubes par jour durant le prochain exercice, contre 6,6 milliards de pied cubes par jour en 2020, soit une production supplémentaire de 600 millions de pieds cubes de gaz par jour. Et ces nouveaux accords d’exploration devraient contribuer à réaliser cette ambition.
Parmi les entreprises partenaires Pharaonic, une coentreprise du géant britannique BP et Petrobel, une joint-venture entre l’égyptien EGPC et l’italien ENI qui sont déjà actifs en Egypte. D’après les précisions de Galal, deux puits d’exploration réussie ont été forés et une étude sismique tridimensionnelle a été menée dans les zones des accords de la Méditerranée occidentale pour une superficie de 18 000 km2.
Exporter plus
En augmentant sa production gazière, l’Egypte entend également booster ses exportations. En 2020, une partie importante des pieds de cubes de gaz produits quotidiennement ont servi alimenté le marché domestique où l’importance des besoins, notamment pour assurer l’autosuffisance du pays en la matière, a poussé l’EGAS à mettre en œuvre un plan visant à augmenter l’apprivoisement des foyers égyptiens.
Par ailleurs, le projet de construction d’un gazoduc entre l’Egypte et Israël, annoncé récemment par Tarek El-Molla, devrait également permettre à l’avenir booster les exportations gazières égyptiennes, notamment vers l’Europe.
Par la rédaction