Organisation de la COP15 en Côte d’Ivoire / Abou Bamba, PCO : « La Côte d’Ivoire est prête à tous les niveaux »

La Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15). Le mardi 26 avril dernier, Abou Bamba, président du Comité d’organisation, a animé une conférence à l’émission “Tout savoir sur” du Centre d’information et de communication gouvernementale. Selon lui, au plan organisationnel, la Côte d’Ivoire est prête. « A tous les niveaux, nous sommes prêts.

Le gouvernement, le chef de l’Etat en particulier, ont veillé à ce que les moyens soient mis à disposition; et qu’au niveau des infrastructures et de la logistique, tout soit prêt » a rassuré le PCO de la COP15 tout en invitant la population à s’approprier l’événement qui se tiendra du 9 au 20 mai prochain à Abidjan. « J’invite l’ensemble des Ivoiriens à s’approprier la COP15, une formidable opportunité d’accélération de développement socio-économique de notre pays », a déclaré Abou Bamba.

En ce qui concerne les avantages tant économiques que financiers, le président du Comité d’organisation a annoncé la création d’emplois dans plusieurs secteurs d’activités et la relance du secteur du tourisme, l’attraction des investissements étrangers directs dans le domaine de la lutte contre la dégradation des sols pour l’agriculture durable. Également la COP 15 va aider le pays à procéder à une vaste transformation de la structure économique de son agriculture à travers un programme dénommé “Abidjan Legacy Program” qui donne en français” le programme héritage d’Abidjan”, en vue de la restructuration, de réhabilitation et de régénération des sols dégradés sur toute l’étendue du territoire national. Un ambitieux programme de restauration des terres dégradées.

En effet en Côte d’Ivoire, près de 60% des terres productives sont dégradées. Selon la FAO, l’Afrique subsaharienne est la région la plus durement touchée par la désertification et celle ou la pauvreté est la plus étendue. Jusqu’à 65% des terres productives sont dégradées, tandis que la désertification touche 45% des terres en Afrique (FAO, 2021) a expliqué Abou Bamba. « Pour un pays comme la Côte d’Ivoire dont l’économie a reposé et continue de reposer sur l’agriculture, cette problématique est d’un intérêt capital », a-t-il ajouté. C’est environ 5 000 à 10 000 de participants, plus de 1 000 experts et 700 journalistes en provenance de 196 pays qui sont attendus à Abidjan.

DRC

Challenges Radio

Read Previous

La Centrafrique fait le choix du bitcoin comme monnaie nationale

Read Next

Scott Nathan, nouvelle tête de pont du financement américain en Afrique

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.