Dans le cadre de sa diplomatie du gaz, la nouvelle visite d’Emmanuel Macron en Algérie marquera-t-elle un nouveau départ dans la relation avec la France ? Après les ratés des premiers voyages, l’élection d’un nouveau président aurait pu en offrir l’espoir, avec à la clef plus de coopération économique. Mais après la polémique sur la « rente mémorielle » et celle sur l’existence d’une nation algérienne, la réconciliation reste de façade. Le président Tebboune doit d’ailleurs partir prochainement en visite officielle à Moscou et à Pékin.
usqu’à présent, l’Algérie n’avait guère porté chance à Emmanuel Macron ! Et ce n’est pas faute d’essayer ! Dès sa campagne présidentielle de 2017, le futur président avait ainsi tenu à établir une relation forte avec ce géant de la Méditerranée et de l’Afrique. À l’époque, le candidat Macron s’était même déplacé avec toute une partie de son staff durant deux jours à Alger, multipliant les prises de contact, notamment avec les oligarques algériens, pourtant symboles d’un « système » à bout de souffle. Comme à son habitude, il avait alors fait de nombreuses promesses.
Malheureusement, lors de ce voyage à Alger, les couacs se multiplient. Par exemple, le candidat se recueille sur la tombe de Roger Hanin, héros de la série télévisée « Navarro ». Il fleurit alors la sépulture du comédien, ce qui ne se fait pas dans la tradition juive, s’y rend sans prévenir les proches du défunt, et encore mieux, se retrouve accompagné d’une….
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