A l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la reprise des vols commerciaux est effective mais ce n’est pas encore la grande affluence. Quelques passagers accompagnés de proches arrivent pour prendre leurs vols. Certains accueillent les voyageurs en provenance de l’intérieur du pays ou de l’étranger. Le personnel de l’aéroport et les passagers s’activent dans le hall d’embarcation. Les dispositifs de lavage de mains, de prise de température et de distanciation physique sont visibles partout. Le port du masque est obligatoire à l’intérieur de l’aéroport.
Sur le tarmac, plusieurs aéronefs sont immobilisés. Les passagers embarquent à bord d’un avion de la compagnie Air Côte d’Ivoire. Dans les lignes d’embarquement, les contrôles de routine sont effectués. A l’intérieur, les hôtesses veillent au port du masque et à la désinfection des mains au gel hydro alcoolique. Les passagers sont admis et installés par vagues de cinq afin de réduire les contacts.
« Je vais à Bouaké. Toutes les mesures sont prises pour assurer notre sécurité donc je voyage sans crainte », témoigne, Yao Affoué Céline, dans la salle d’embarquement avec des sièges portant des stickers marquant la distanciation physique sur les sièges.
Dans l’avion, un autre passager dit être assuré parce que le personnel de l’aéroport, le personnel navigant et les passagers respectent les mesures barrières.
Les voyageurs qui arrivent à Abidjan sont soumis à un enregistrement de leurs coordonnées géographiques. Aucun document relatif au test de la Covid-19 n’était exigé au moment du reportage.
« Nous recevons les passagers. Nous les sensibilisons en leur rappelant de rester chez eux pendant 14 jours. Nous prenons leurs coordonnées. Pendant ce temps ils peuvent recevoir des SMS de l’INHP (Institut national d’hygiène publique) sur le résultat de l’analyse de leur test », a fait savoir l’auditeur de santé publique de l’INHP, Robé Denis Samuel.
Les boutiques et les restaurants sont ouverts. Mais les activités tournent au ralenti depuis la reprise des vols commerciaux. Les commerçants attendent toujours les clients.
Vendeuse au rayon d’un duty free, Françoise Konan avoue que « c’est vraiment timide et très calme. On ne sait pas trop pourquoi, peut-être que les gens ont peur ». « On espère que les semaines prochaines seront meilleures », prie Corinne Chadel, responsable d’un point de vente de nourriture.
(Reportage Soro Y. Ahua A. Asseu Y. Sylla K. Ouattara K.)